JulyGabyJuliet
Julie, jeune nénette fan de nailart, make up, mode, coiffure, animaux et j'en passe =) Je suis piplette, curieuse, amoureuse ! Bienvenue dans mon monde ! ! !
dimanche 18 février 2024
La réalité ..
dimanche 13 août 2023
L’amoureux insouciant
mardi 16 mai 2023
vendredi 2 décembre 2022
Irrationnelle
Donner toujours donner, aimer de façon inconditionnelle sans jamais laisser la rancune t’envahir, être si loin dans l’amour qu’on en oublie ses propres besoins et sa propre raison.
L’irrationalité c’est ce qui me pert parce que je pardonne trop il parait. Je trouve trop d’excuses aux personnes que j’aime, je les crois quand ils me disent être sincère, je les sais humain et je veux réparer leurs failles, je vais parfois les sauver à tout pris au point de me mettre en danger…
Punching-ball : ça pourrait être mon surnom mais en même temps mon prénom signifie martyr, à croire que j’étais destiner à vouloir me sacrifier pour les autres… un coeur pur se doit de ne pas penser à lui, du moins c’est ce que mon cerveau a enregistré depuis des années.
Incapable, assistée, sans avenir: c’est ce que j’ai toujours cru parce qu’on me l’a dit sans mots, qu’on me l’a fait comprendre par des regards compatissants et des soupirs…
Malade: toujours. Un corps qui ne suit pas, hors normes, douloureux sans explication. La dépression est venue s’installer sans que je la remarque d’une façon insidieuse et incisive. Elle m’a mise à tard, même encore plus bas et elle a failli creuser ma tombe.
Debout. Toujours là. Combattante et combative parce que rien n’est jamais simple que malgré tout j’aime ma vie et les humains qui la composent.
dimanche 24 juillet 2022
Pensée
L’amour fait écrire, il réveille nos sens et nous prend au tripes. Bien sûr ce n’est pas le bonheur d’un amour platonique qui nous rend poète mais la passion d’un amour déchirant et impossible, celui qui unit deux corps dans un effluve de sensualité interdit, qui déchire les cœurs par des attentes irréalistes, celui qui réveille les âmes torturées au cœur de la nuit, qui les fait sortir dans la clarté du matin et regarder le ciel étoilé se transformer au premier rayon du soleil.
Lorsque la passion de l’amour nous rend fou, au bord des larmes et de la crise de nerfs, à ne plus réussir à se nourrir, à vouloir capturer les instants de plaisirs fugaces qui nous font vibrer comme les cordes d’une guitare, seule l’écriture nous délasse accompagnée d’une musique qui nous emporte auprès de l’être aimé.
L’amour nous permet d’exercer notre plume, nous devenons lyrique et triste, romantique à en faire pâlir la blanche Ophélie sur son lac. Tout semble mélancolique quand le cœur n’a pas ce qu’il veut, quand le cerveau nous rappelle constamment la sensation du toucher de l’autre sur sa peau.
Chaque clignement d’œil ramène dans les bras de cette personne tant désirée,tant voulue. On s’accroche au dernier souvenir que l’on a, on revit nos sensations, nos frissons de plaisir, le goût de ses lèvres, de sa peau sous notre langue, l’odeur qui émanait de ses cheveux et son sourire étrangement joueur.
L’amour transforme l’être aimé en drogue dure, on est en manque, on le désire plus que la vie et le sommeil nous remet à chaque fois dans ses bras.
L’absence de réciprocité rend chaque moment fantasmagorique et incertain, on devient un zombie sans cette personne, mis en pause ou en mode automatique quand elle ne se manifeste pas dans notre vie. L’amour nous fait oublier la raison et croire que cette personne est l’oxygène.
mardi 9 novembre 2021
lundi 1 novembre 2021
Interrogation >>>
Il y a des questions qu'on se pose par interrogation personnelle et d'autres par obligation sociale. Dans mon cas c'est la question de la maternité qui m'est souvent jetée à la figure par la société et ce qu'elle attend de mon statut d'humaine possédant un utérus.
Soyons clair: je me suis posée la question mais jamais pour moi. J'ai toujours subi une pression extérieure sur ce sujet: un parent, un conjoint, un professionnel de santé, des amis... je n'en veux à personne parce que ce sont des interrogations banales dans notre société; car oui, ne faites pas les outrés, une femme est avant tout vue comme une future mère et ce n'est pas encore prêt de changer.
Je suis sous contraception depuis mes quinze ans et arrive le douloureux moment du changement de stérilet d'ici quelques mois. La question basique m'a été posée: suis-je sûre de ne pas vouloir changer de contraception au cas où j'aurais un désir de bébé? Et bien oui, je suis sûre. Je suis tellement sûre que l'idée de me faire stériliser me traverse de plus en plus l'esprit ses dernières années. Mais j'ai peur... de retrouver mes règles! Bordel quel plaisir de ne plus avoir à s'en préoccuper tous les mois et je ne suis clairement pas prête à les retrouver!
Hormis le retour des indésirables, la ligature des trompes amène l'avantage de ne plus se bouffer des hormones H24 qui sont certainement responsables d'un bon nombre de mes soucis de santé actuels.
L'opération en soit n'a rien d'effrayant, elle est la plupart du temps en ambulatoire (je ne suis pas amoureuse de la bouffe d’hôpital du coup ça m'arrange).
Souvent on me demande si je n'ai pas peur de finir par trouver une personne avec qui je souhaiterais procréer et de le décevoir par ma stérilité, on m'a même dit que c'était un peu "égoïste"comme décision or oui, c'est MON corps donc j'espère bien pouvoir être égoïste sur ça !
On me colle des remords pour une personne que je ne connais même pas. Je pense qu'il faut être honnête avec soi-même et je n'ai jamais voulu être mère, les seuls enfants que je chéris sont plein de poils et ne savent pas parler.
J'ai récemment vécu une expérience désagréable (c'est peu de le dire) et je n'ai jamais autant aimé mon DIU! En plus du traumatisme, je ne me voyais pas subir une surcharge hormonale pour exterminer les spermatozoïdes récalcitrants d'une ordure; ou pire ayant fait un déni, devoir me faire avorter.
Plus j'y pense, plus ma résolution est forte. Je ne veux pas être mère. Je ne veux pas être enceinte. L'idée me répugne lorsque je l'imagine. Je suis une fervente admiratrice de la maternité, celle qui pleure aux échos de ses copines, celle qui vit le truc avec ses proches, mais je ne serais pas celle qui supportera la vie en elle.
Certains diront que c'est parce que je n'aime pas les enfants, alors oui, j'étais plus Barbie que poupons et je n'ai jamais fait partie des ados qui rêvaient déjà de grossesse à 15 ans. Peut-être que je m'aime trop? Mon ADN je ne veux pas le partager c'est tout.
Je n'ai pas vraiment peur des responsabilités qu'impliquent un enfant, je n'en veux juste pas. Peur de m'oublier? Possible. Mais je m'oublie de toutes façons en amour et je n'ai pas encore décidé d'y renoncer.
Mon enthousiasme pour l'arrivée d'un petit être est pourtant réel, je peux passer des heures à chercher de petits vêtements ou des cadeaux pour la future maman. J'aime gâter mes proches et savoir qu'ils sont heureux me rend heureuse. J'admire la beauté du corps féminin et sa capacité à accueillir et former un nouvel être.
On m'a demandée si je n'avais pas peur de mourir seule, sans descendance et la réponse est non. Je sais déjà que je finirais avec ceux que j'aime et que bien qu'on leur ait donné la vie, les enfants peuvent être ingrats et te laisser crever dans un hospice. Je construis ma famille autrement, les gens qui seront là à la fin seront là pour mes actes et non par une obligation sociale ridicule. Comme on dit, chaque minute de ta vie se paiera à ta mort et je sais ce que je fais pour ceux qui m'entourent, pas besoin de procréer pour ça.